Cet hiver nous avons retiré l’antifouling sur Atria II en vue de faire appliquer du Coppercoat par le chantier IdbMarine.
Voici quelques chiffres : Il y avait 6 couches d’antifouling Boero à retirer. Pour faciliter le travail nous avons utilisé 10 litres de Dilunett. Celui-ci ramollissait les premières couches. Sans Dilunett, l’antifouling est très dur à retirer. A la réflexion j’aurais du acheter deux fois plus de Dilunett pour pouvoir attaquer au diluant toutes les couches. Attention le Dilunett attaque la peau même à travers une combinaison de chantier.
Nous avons utilisé des grattoirs Bahco à lame en carbure. Les grattoirs en acier sont inefficaces. Il faut prévoir des lames de rechange.
Cette opération nous a pris 3 jours à plusieurs (4) soit environ 80 heures hors ponçage de finition.
Les difficultés ont été:
- Travail très fatiguant pour les avant bras. On fatigue vite.
- La coque était un peu basse, la ligne de flottaison étant à 1,80 m du sol. Gratter sous la coque était donc particulièrement pénible
- L’apprêt epoxy était presque de la même couleur que le gelcoat ce qui rendait difficile de savoir où s’arrêter
Je ne recommande pas de faire ce travail en été. En Janvier il faisait 8-10 degrés à Tregunc et c’était parfait. Il faut absolument être plusieurs car c’est un travail fastidieux !
Claude
5 commentaires
vive l’ antifouling érodable
et polluant….
Le coppercoat n’est pas polluant … une fois en place. Mais surtout, ça marche ! A Roscoff, j’ai essayé les matrices érodables et les matrices dures, sans succès. Avec le coppercoat, la carène et les appendices restent propres et faciles à entretenir. Les anodes se consomment toutefois plus vite : j’en mets maintenant 2 sur l’arbre.
Bon vent à tous !
Bravo!
Je me suis cogné le même boulot sur notre first 27.7 quand nous l’avons acheté. Ca laisse des souvenirs. Mais tout seul, j’ai mis trois jours. Heureusement les grattoirs avec de bonnes lames sont efficaces.
D’où l’intérêt de faire cet antifouling dans le moule ! :)